Anavarza ruins Adana est un site connu sous le nom de Césarée ou d’Anazarbus à l’époque de l’empire romain. Il se trouve en fait à 28 km au sud du district de Kozan de la province d’Adana. Le petit village construit juste à l’extérieur des remparts de la ville antique est Dilekkaya.
Description d’Anavarza ruins
Anavarza n’a pas montré de présence significative au cours des deux premiers siècles de la période de l’Empire romain. Elle était à l’ombre de Tarse, la capitale de l’état de Cilicie, ayant parvenu à survivre jusqu’à nos jours mais qui a perdu la majorité de ses monuments historiques. Aucune information n’a été fournie sur l’histoire de la ville avant l’ère de l’Empire romain.
Les ruines d’Anavarza
Les ruines d’Anavarza consistent en un mur d’enceinte de 1500 mètres de long avec 20 bastions, quatre entrées, une rue à colonnades et les ruines d’une maison de bains et d’une église.
Le théâtre et le stade de la ville
Parmi les travaux importants figurent également le théâtre et le stade hors des murs de la ville, des aqueducs, des tombeaux rupestres, les nécropoles du côté ouest de la ville, la route antique construite en fendant le massif rocheux et les mosaïques en pool conservées in situ (la mosaïque de la déesse de la mer Thetas du 3ème siècle après JC), l’arc de la victoire avec trois entrées, unique exemple de ce genre dans la région d’Adana, et le château du moyen âge sur la colline qui se dresse comme une île dans la centre de la plaine.
Le château d’Anavarza
Le château d’Anavarza a été construit sur un affleurement majestueux de calcaire d’une hauteur de 200 mètres. Il est clairement visible entre les châteaux de Yilan, Toprakkale, Amuda, Tumlu et Sis. À environ cinquante mètres au nord-est du stade, une fissure artificielle sépare le rocher.
Les musulmans de la région considèrent cela comme la fissure coupée par Hz Ali. Ils racontent ainsi comment le gendre du prophète a sorti son épée et fait une entaille dans les rochers pour lui-même et son cheval, alors que l’ennemi le poursuivait. Laissant de côté cette légende, on avait apparemment ouvert cette fissure pour permettre la route qui allait d’Anazarbus à Flaviopolis (Kadirli) et Hiéropolis – Kastabala. D’ailleurs, c’était pendant la période byzantine.
Le col a 250 mètres de long et sa largeur varie entre 4 et 15 mètres. Des deux côtés de la route, les parois rocheuses atteignent 50 mètres.
L’amphithéâtre
L’amphithéâtre était une structure entièrement construite en pierre. On l’a apparemment systématiquement pillé à l’époque antique pour fournir du matériel à d’autres bâtiments. On conserve jusqu’à ce jour de nombreux frises, blocs de cornouailles, corps de colonnes, inscriptions et même de chapiteaux de colonnes corinthiens. Ils donnent ainsi une idée de la splendeur d’Anazarbus des temps antiques.